PivinFamily20150813 - Person Sheet
NameFrançois BÉLANGER 
Misc. Notes
Parents unknown
Sylvie Tremblay
Les personnes portant le nom de Bélanger sont toutes descendantes de deux hommes, François et Nicolas, venus de Normandie dès le début de la Nouvelle-France. Le nom Bélanger est d'origine germanique et est formé de deux racines juxtaposées berïn-gar, la première signifiant ours et la seconde, javelot. On pourrait donc en déduire qu'il s'agit d'un guerrier habile à chasser l'ours. En 2003, le nom Bélanger occupe la douzième position du palmarès des patronymes les plus répandus au Québec.
François Bélanger est originaire de l'évêché de Lisieux, en Normandie, et serait né possiblement en 1612. Il est mentionné pour la première fois en Nouvelle-France, le 27 juillet 1636, alors qu'il est témoin au mariage de Robert Drouin et d'Anne Cloutier. Le 12 juillet 1637, François Bélanger épouse Marie Guyon, fille de Jean Guyon et de Mathurine Robin. Il se fixe à Château-Richer où il exploite en commun avec son voisin Massé Gravel leurs deux propriétés. Cette association prend fin en 1660.
On retrouve dans les archives notariales et judiciaires de nombreux actes relatifs à François Bélanger puisqu'il a eu plusieurs différends avec les membres de la famille Guyon au sujet de la succession de son beau-père. Il a aussi agi comme curateur des biens d'Olivier Letardif, un des premiers et principaux colons de la côte de Beaupré.
Grâce à ses qualités de travailleur acharné, François gravit les échelons de la société de la Nouvelle-France. Ainsi, en 1653, il est nommé syndic, chargé de représenter les habitants de la future paroisse de Sainte-Anne-de-Beaupré. Par la suite, il devient marguillier et capitaine de milice de la côte de Beaupré. Le 1er juillet 1677, François accède au rang de seigneur en obtenant du gouverneur, le comte de Frontenac, une vaste concession d'une lieue de front (5 kilomètres) sur deux lieues de profondeur sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. La seigneurie de Bonsecours correspond aujourd'hui à la municipalité de L'Islet.
De nos jours, le nom de Bélanger est encore fort présent dans cette localité puisque les enfants de François Bélanger s'y établissent et créent des familles en unissant leurs destinées avec d'autres familles de la région, notamment les Cloutier et les Thibault. François Bélanger meurt peu de temps après le 25 octobre 1685, moment où il fait donation de tous ses biens à son fils Jacques. Quant à Marie Guyon, elle sera inhumée à Cap-Saint-Ignace, le 1er septembre 1696.
Nicolas Bélanger, surnommé Catherine, vient en Nouvelle-France une vingtaine d'années après François. Natif de Touques, en Normandie, il est présent dans la seigneurie de Beauport, le 15 octobre 1655, en compagnie de Paul de Rainville. Au début, Nicolas est plus intéressé par la pêche que l'agriculture; il exerce aussi le métier de saulnier, c'est-à-dire fabricant et commerçant de sel.
Après son mariage, le 12 novembre 1659, avec Marie de Rainville, fille de Paul, ce dernier lui vend sa terre au bourg du Fargy. À partir de ce moment, Nicolas se consacre à l'exploitation de celle-ci, agrandit sa propriété au fil des ans et reçoit une nouvelle concession, en 1673, toujours dans la seigneurie de Beauport. Nicolas Bélanger meurt le 19 octobre 1682; Marie de Rainville lui survit jusqu'au 6 novembre 1711.
La maison construite sur la terre de Nicolas Bélanger au début des années 1700 a résisté aux intempéries et est maintenant la propriété de la Ville de Beauport. Classée monument historique, elle est située au 600, avenue Royale et constitue un témoin marquant du paysage rural québécois.
L'association des familles Bélanger a été créée en 1999 et a pour but de susciter un sentiment d'appartenance et de fierté et de faire connaître la vie des ancêtres Bélanger. Le site Web de l'association (www.genealogie.org/famille/belanger) est riche en informations sur les ancêtres Bélanger et leurs descendants, mais aussi sur divers aspects de la vie en Nouvelle-France. L'association offre également un service de recherche généalogique, organise des rassemblements de façon régulière et participe aux Fêtes de la Nouvelle-France et aux divers salons de la Fédération des familles souches du Québec.
Sylvie Tremblay
Les personnes portant le nom de Bélanger sont toutes descendantes de deux hommes, François et Nicolas, venus de Normandie dès le début de la Nouvelle-France. Le nom Bélanger est d'origine germanique et est formé de deux racines juxtaposées berïn-gar, la première signifiant ours et la seconde, javelot. On pourrait donc en déduire qu'il s'agit d'un guerrier habile à chasser l'ours. En 2003, le nom Bélanger occupe la douzième position du palmarès des patronymes les plus répandus au Québec.
François Bélanger est originaire de l'évêché de Lisieux, en Normandie, et serait né possiblement en 1612. Il est mentionné pour la première fois en Nouvelle-France, le 27 juillet 1636, alors qu'il est témoin au mariage de Robert Drouin et d'Anne Cloutier. Le 12 juillet 1637, François Bélanger épouse Marie Guyon, fille de Jean Guyon et de Mathurine Robin. Il se fixe à Château-Richer où il exploite en commun avec son voisin Massé Gravel leurs deux propriétés. Cette association prend fin en 1660.
On retrouve dans les archives notariales et judiciaires de nombreux actes relatifs à François Bélanger puisqu'il a eu plusieurs différends avec les membres de la famille Guyon au sujet de la succession de son beau-père. Il a aussi agi comme curateur des biens d'Olivier Letardif, un des premiers et principaux colons de la côte de Beaupré.
Grâce à ses qualités de travailleur acharné, François gravit les échelons de la société de la Nouvelle-France. Ainsi, en 1653, il est nommé syndic, chargé de représenter les habitants de la future paroisse de Sainte-Anne-de-Beaupré. Par la suite, il devient marguillier et capitaine de milice de la côte de Beaupré. Le 1er juillet 1677, François accède au rang de seigneur en obtenant du gouverneur, le comte de Frontenac, une vaste concession d'une lieue de front (5 kilomètres) sur deux lieues de profondeur sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. La seigneurie de Bonsecours correspond aujourd'hui à la municipalité de L'Islet.
De nos jours, le nom de Bélanger est encore fort présent dans cette localité puisque les enfants de François Bélanger s'y établissent et créent des familles en unissant leurs destinées avec d'autres familles de la région, notamment les Cloutier et les Thibault. François Bélanger meurt peu de temps après le 25 octobre 1685, moment où il fait donation de tous ses biens à son fils Jacques. Quant à Marie Guyon, elle sera inhumée à Cap-Saint-Ignace, le 1er septembre 1696.
Nicolas Bélanger, surnommé Catherine, vient en Nouvelle-France une vingtaine d'années après François. Natif de Touques, en Normandie, il est présent dans la seigneurie de Beauport, le 15 octobre 1655, en compagnie de Paul de Rainville. Au début, Nicolas est plus intéressé par la pêche que l'agriculture; il exerce aussi le métier de saulnier, c'est-à-dire fabricant et commerçant de sel.
Après son mariage, le 12 novembre 1659, avec Marie de Rainville, fille de Paul, ce dernier lui vend sa terre au bourg du Fargy. À partir de ce moment, Nicolas se consacre à l'exploitation de celle-ci, agrandit sa propriété au fil des ans et reçoit une nouvelle concession, en 1673, toujours dans la seigneurie de Beauport. Nicolas Bélanger meurt le 19 octobre 1682; Marie de Rainville lui survit jusqu'au 6 novembre 1711.
La maison construite sur la terre de Nicolas Bélanger au début des années 1700 a résisté aux intempéries et est maintenant la propriété de la Ville de Beauport. Classée monument historique, elle est située au 600, avenue Royale et constitue un témoin marquant du paysage rural québécois.
L'association des familles Bélanger a été créée en 1999 et a pour but de susciter un sentiment d'appartenance et de fierté et de faire connaître la vie des ancêtres Bélanger. Le site Web de l'association (www.genealogie.org/famille/belanger) est riche en informations sur les ancêtres Bélanger et leurs descendants, mais aussi sur divers aspects de la vie en Nouvelle-France. L'association offre également un service de recherche généalogique, organise des rassemblements de façon régulière et participe aux Fêtes de la Nouvelle-France et aux divers salons de la Fédération des familles souches du Québec.